Une étrange destinée... - Les Carnets 14 abonnés

Par gendiki

Pavlei regarde son interlocuteur avec suspiscion, même s'il sait très bien qu'un homme décidé à le tuer n'aurait pas neutralisé des alliés potentiels, surtout un homme aussi étrange que celui là. De toute façon, il n'a pas vraiment le choix, il est obligé de lui faire confiance s'il veut revoir la lumière du jour, sinon il restera enfermé dans ces cachots jusqu'à la fin de ses jours. Alors, il suit le plan du sram, dont le masque est devenu presque uniforme à présent, cela le rend encore plus inquiétant. L'idée, c'est d'attirer un garde pour l'assomer et lui voler son uniforme. Après, il suffira à Kkyruspak de mettre des fers au mains de Pavlei et de prétendre devoir transférer le prisonier. Le seul problème dans ce plan, c'est que, s'ils croisent un officier supérieur, voir pire, le gouverneur lui-même, les deux fugitif verront leurs couvertures s'envoler, et ils devront se battre, en laissant derrière eux des dommages collatéraux, c'est à dire, des morts.

Pour attirer un garde près d'eux, Pavlei a une astuce très efficace.
« Garde, il y a un détenu qui a disparu ! Crie-t-il en direction de la loge. »
Le garde, qui laisse les prisoniers s'entretuer, n'a qu'un seul rôle, empêcher toute évasion,ce qui explique que le cri d'alerte suffit à le faire se précipiter dans la cellule commune, où une embuscade l'attend. A peine est-il rentré dans la pièce, qu'un Kyruspak lui tombe dessus depuis le plafond. Les srams, experts dans l'art du camouflage, donne parfois l'impression d'être parfaitement invisibles, même si ce n'est pas le cas. Une fois changé, Kyruspak cache le garde à moitié nu, dans un placard à balais, où on ne le trouvera pas avant que les deux comparses soient loin du château. Grace au casque ; le masque du sram est invisible, ainsi il passe inaperçu dans les couloirs. Les deux complices peuvent donc traverser le quartier général en toute impunité, sans éveiller le moindre soupçon.

Une fois à l'air libre, Kyruspak enlève les menottes de son « prisonier », et lui offre une cape équipée d'une capuche qui cache son visage. Leur évasion s'est avérée plus facile qu'ils ne le pensaient, ils n'ont croisé qu'un officier supérieur, qu'ils ont évité en se cachant dans un coin sombre. Après, ils sont sortis par une petite porte de service menant vers les jardins. A présent, ils réfléchissent à une cachette où Pavlei peut se faire oublier, le temps que Kyruspak trouve des réponses à leurs questions. Des informations, qu'il sait déjà où il doit les trouver...



Senchi regarde son adversaire, celui-ci est un osamodas plus jeune que lui encore, il a l'air si fragile, que le iop sait déjà que la victoire lui sera acquise, et ce, en très peu de temps pense-t-il. Senchi n'hésite pas, il fonce droit devant lui pour porter le premier et dernier coup, mais son poing s'enfonce non pas dans la cage toracique de l'osamodas, mais dans la gueule grande ouverte d'un bouftou. Surpris, le iop retire vivement son poing, juste à temps, car la bête fait claquer ses machoires d'un coup sec qui aurait pu l'amputer. Le combat s'annonce plus passionnant qu'il le pensait.

Ca fait quelques minutes que l'affrontement fait rage, une véritable marée de bouftou se déverse sur Senchi qui en voit arriver deux nouveau dès qu'il en tue un. Telles les têtes de l'hydre, les créatures semble ne jamais s'arrêter de sortir d'un petit monstre bleu en forme d'étoile. Si seulement, les bouftous étaient le seul souci de Senchi, ça irait encore, mais l'osamodas s'amuse à lui lancer des corbeaux morts, ce qui ne fait qu'augmenter la pagaille autour du iop. Mais ce dernier n'a pas dit son dernier mot, il saisi un bouftou par une patte, et s'en sert comme massue pour assomer les autres, avant de faire un bond prodigieux qui le catapulte à côté de la petite créature cracheuse de monstres, la soulève, et lui ouvre grand la bouche. Si les bouftous en sortent, ils doivent bien y rentrer. Le gobgob se débat, mais rien à faire, la poigne de Senchi est telle, qu'il est obligé de ravaler ses alliés. Une fois débarrassé des invocation, le guerrier sort une cordelette de sa poche, et la noue autour des lèvres du gobgob, pour l'empécher de renvoyer une armée de bêtes sauvages. Son adversaire, qui a assisté impuissant à la scène, ne sait plus quoi faire, il a usé toutes ses armes. Dans un acte désepéré, il tend un bras vers le ciel, qui se transforme en un énorme poing de pierre, puis tente de frapper Senchi, qui évite le coup avec aisance, avant de riposter d'un balayage, qui assome le pauvre Osamodas. Le iop retourne ensuite s'asseoire sur un banc, à côté des autres prédendant au poste de garde.
« Achève ton travail, crie ..., d'une voix ferme, c'est un combat à mort je te rappelle.
Un garde est un représentant de la justice, il ne tue que les criminels et encore, seulement quand c'est nécéssaire. Enfin, c'est ma vision du poste, si je dois tuer un innocent pour devenir garde, quel représentant de la justice ferais-je, sinon un meurtrier sanguinaire qui n'a de justicier que le nom ?
Bien, très bien même capitaine Senchi, j'ai besoin de quelqu'un comme toi qui sait ignorer les ordres stupides. La scéance de combats à mort est finie, ceux qui ont tué leur adversaire ne seront pas blammés, mais sachez que j'aurais préféré que le premier vainqueur laisse la vie sauve à son adversaire. Reprenez les recrutements classiques. Senchi, suis moi.Page précédente