Destin de trois orphelins - Les Carnets 5 abonnés

Par Tumerus

Volârc avait donc pris son arc, et l'Eniripsa sa baguette. La baguette en question semblait être en bois d'acajou. Ce bois gris qu'on utilisait pour faire des meubles Sacrieur. Elle y avait des inscriptions gravées au couteau. On pouvait clairement lire dans la nuit "Nnybla" car l'écriture était parsemée d'énergie bleue. Cette énergie qu'on appelle "Wakfu".

L'arme de Volârc était un simple Makabrarc. Celui qu'il avait reçu quelques années plus tôt par son père.

- Tu vas me le payer.. !

L'Eniripsa marmonnait quelques formules magiques. Après quelques secondes, il cria :

- Niosolpxe Equram !
- ?!!

Volârc demeura immobile, non par sa propre volonté, mais parce que ce qui se passait était particulièrement effrayant. Il sentait son front le brûler.

Oui.

L'Eniripsa avait dessiné à la baguette une marque orange.

- La marque va se gonfler d'énergie.

Gonfler.

Gonfler !

GONFLER !

Puis... Boom.

- Enfoiré !!
- Oh, quel vilain mot. Devrais-je abréger tes souffrances ?

Et il brandit une fiole remplie d'un liquide noir. Noir, au sens figuré. Il paraissait si obscur, si dangereux..

Plaf, la fiole fut jetée en direction de notre ami le Crâ.

Volârc crut que c'était la fin. Il ferma les yeux, mais, après quelques secondes, voyant que rien ne s'était passé, ouvrit les yeux.
Il aurait certainement n'avoir jamais vu ce qu'il a vu.
Mais il l'a fait.

Volâme, sa soeur, le bourreau de son père, était là.

- Ce mec là, il est à moi. Compris, p'tit Eniripsa à la nodkoko ?
- Très bien.. On se reverra !!

Et l'Eniripsa disparut. Il était bien plus fort que Volâme mais il avait été forcé de quitter les lieux.

Pourquoi ?

Volârc n'eut pas le temps de poser cette question à sa soeur. Elle partit vers le levant, sans même avoir regardé son frère, qui, lui, n'a même pas cherché à l'attaquer.

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