Wakfu

Folie du Cap'Cyd (fanfic choix multiple) - Les Carnets Nombre d'abonnés0 abonnés

Par Albynn
Les contes du vieil Enutrof -> Les histoires au coin du feu
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CHOIX 21


CHOIX 22


La bourse atterris en un « cling » sur le bois de la table. Cyd vida le contenu clinquant de la bourse. Quelques pièces partirent en roulant le long des nervures du bois de saule.
- De l’argent ? Pourquoi ?
- Disons un très léger remboursement.
Cyd croisa les bras sur la table, l’air attentif.
- Je t’écoute.
- C’est une partie de la somme que l’on m’a offert afin de relâcher le gosse blanc.
Cyd se leva, paniqué. Il se releva d’un bond, et claqua les mains sur la table. Il hurla.
- Vous avez relâchez Albynn !? Mais vous êtes malade !?
Ce n’était pas prévu dans ses plans, pas du tout. Il l’avait juste attaché et bâillonné, il avait donc entendu le travail confié à Silk. Il ne suffirait pas de beaucoup de temps pour qu’il rapplique et prévienne Naora. Ce gosse est un sale protecteur.
Silk brandit son arme vers lui :
- On se calme, je ne suis pas là pour éliminer un potentiel « client », que ce soit le signataire d’un contrat.... ou la victime.
Cyd s’obligea à se rassoir calmement. Le Mortemain sous entendait clairement qu’il ne voulait pas le tuer si c’était pour passer à côté d’un contrat qu’il pouvait lui confier, on qu’on pouvait déposer sur sa tête.
- J’ai plus à y gagner personnellement en relâchant ce gamin. Tout d’abord, j’y gagne l’argent que l’on m’a donné pour le relâcher. De deux, la prime de capture sur sa tête est toujours là, je peux donc le récupérer plus tard. Il n’est pas très puissant, ce sera aisé de l’attraper. Et de trois....
Il pointa l’arme vers le plafond et se rapprocha du bureau. Il s’y assis, le bras sur la cuisse, gardant l’arme pointée dans la direction du Capitaine, et murmura face à lui :
- Il m’est d’avis que vous êtes prêt à payer le prix fort pour que je vous en débarrasse...
- Trois contrats pour une seule tête. Une bonne affaire, en effet. Mais qui me dit que vous ne le relâcherez pas à nouveau, si je vous engage pour le liquider ?
Le grand roublard reprit appuis sur ses jambes et s’ôta du bureau. Il sourit d’un air malsain.
- Vous m’avez offert ce gosse en paiement la première fois, sans me dire que je devais le tuer. J’avais donc le droit de le laisser partir, puisqu’on me payait pour cela.
- Et donc ?
- Donc si vous m’engagez pour le liquider, je peux vous garantir que vous ne le reverrez jamais. Ni lui, ni son nom, même sur une tombe.
Cyd grommela. Ce roublard a vraiment des idées arrêtés sur les contrats, mais son raisonnement tenait parfaitement debout.
- Et puis, ce gosse a osé me toucher. Il le payera donc de sa vie. Personne n’attaque un Mortemain sans en payer le prix fort.
Cyd réfléchit quelques secondes et demanda :
- Et qui savait que vous aviez ce gosse et vous a payé pour le relâcher ?
- Ses parents.
Le feca faillis en tomber à la renverse de son fauteuil. Indigné, il dit d’un ton sévère :
- Cette fois, je sais que vous mentez. Il l’a dit lui-même la première fois que nous nous sommes vu, il a vécu dans la rue, après s’être enfuis de son orphelinat.
Le roublard souria.
- Mais il a omit de vous dire que ses parents biologiques, le couple Körudo, faisait partit de ma guilde. Je les ai engagés, ils sont même devenus Officiers. Des mercenaires poursuivant un but sont bien plus utiles et efficaces que ceux se targuant de libertés. Ils ont du tout donner pour que je laisse partir ce môme.
- Et qu’est-ce qui vous dit qu’ils ne le protègent pas ? Trois, dont deux mercenaires.... C’est difficile à avoir, seul contre eux.
Le roublard pouffa carrément. Il avait vraiment des centaines de longueurs d’avance sur ce capitaine à la ramasse.
- La première fois que je l’ai vu, ce mini médecin a avoué sous sérum de vérité qu’il préférait mourir que d’avoir affaire avec eux. A supposé qu’ils l’aient emmené, il se sera échappé. Et s’ils le retiennent prisonnier quelque part... Il mourra de faim après le « malheureux incident » qui tombera sur ses parents.

CHOIX
24 Cyd accepte et confie un contrat de chasse à Silk
25 Cyd refuse, préférant s’occuper lui-même du problème

CHOIX 23


La bourse avait atterris sur le bureau dans un bruit feutré. Tendant prudemment la main portant son glyphe, Cyd ramena la bourse vers lui et versa son contenu sur la table. Une morceau de corde, en nœud coulant. Le nœud est tiré, coinçant une touffe de cheveux blancs. Cyd leva le regard, d’un air interrogateur.
- Ce qui signifie ?
- Rien, je pensais que vous aviez besoin de chance. Et les cordes de pendus sont réputées pour porter bonheur.
Alors, c’était donc ça. Il reporta à nouveau sn regard vers la corde et la mèche. Il soupira, retira un bras de sous son menton, main en l’air, yeux plissés :
- Et que voulez-vous que cela me fasse ? Si vous essayez de me donner des remords, sachez que les pions sont faits pour être sacrifiés, alors la perte de ce membre d’équipage ne m’affecte strictement pas. Et c’était seulement un médecin de remplacement. Je ne le connaissais même pas personnellement.
Silk joua à celui qui n’avait rien entendu. D’un air profondément attristé, il regarda son arme à feu :
- C’était vraiment un moment tragique. Les Brâkmariens n’ont aucune pitié, ils l’ont bombardé de cucurbitacées... Ils ont dû le relever trois fois tellement le sol glissait. Il était trempé de larmes.
Il caressa le canon de son arme, et entreprit d’ouvrir la sécurité.
- Puis ils l’ont fait monter sur le tabouret. L’échafaud n’était pas prévu pour un si petit gosse. Il pleurait, tremblait, en hurlant qu’il était innocent. Un pur moment de tragédie comme je les aime.
- Vous êtes complètement fou.
Le fou l’ignora, mettant une munition rouge dans l’arme maintenant ouverte.
- Le plus drôle, c’est qu’il s’est pendu deux fois. Il a essayé de voler pour relâcher la tension sur la corde, avant que le bourreau lui coupe les ailes d’un coup de machette. Tu aurais du voir ça, Cyd. Il a poussé un hurlement à en fendre la céramique en deux avant qu’il soit interrompu par un « argl » quand la corde s’est complètement resserrée sur sa petite gorge déjà à moitié bleue.
Cyd n’avait pas bougé d’un pouce. Main jointe devant son visage, doigts croisés les uns dans les autres, il semblait attendre la fin de la tirade glauque. Pourtant, Silk perçut les jointures blanchies. Cyd serrait les poings, visiblement énervé. Des remords ?
- Il a bien essayé d’atteindre le sol avec les pieds, mais c’était inutile. Corde trop courte. Puis quand il a cessé de bougé, ils l’ont fait descendre. Ils l’ont tondus, déshabillé, et découpé en rondelle. Le plus beau moment je trouve. J’ai vu sa tête voler comme une boufbawl avant de se faire bruler dans un feu de camp. Ha, vraiment, quel beau spectacle.
Une larme, apparemment d’émotion émue, glissa de sous son masque. Ha, depuis combien de temps n’avait-il pas assisté à pareil tragédie ? La peur à l’état brut, les supplications emplies de larmes !
Cyd mit les pieds sur son bureau, croisant les bras, il toisa Silk comme on regarde un chienchien particulièrement crasseux.
- C’est bon ? vous avez fini ?
Il ne se leva pas de rage, son ton était parfaitement calme. Légèrement surpris, le roublard n’en laissa tout de même rien paraitre.
- C’était tout. Il me semblait que vous trouveriez ça intéressant de savoir comme votre deuxième médecin, le petit Albynn, était mort après que vous me l’ayez livré.
- Super, dit Cyd. Maintenant tirez-vous, j’ai un équipage à gérer.

Devant la porte de la cabine, Silk rangea son arme à sa ceinture.
- Tssss. Haaa, lala, je suis déçu, déçu, déçu.
Il ricana clairement. Au final, il n’était pas si déçu que cela. Avoir vu le capitaine se forcer à rester calme le faisait jubiler au plus haut point. De sa manche, il sortis une tout petite pipette en verre, avec une poire caoutchouteuse.
- Les fausses larmes, ça donne toujours un effet très énervant sur ce genre de faux méchants.
Il ria doucement, repensant au Capitaine, forcé de se contenir pour sauver les apparences. Du remord refoulé. Oui, rien de plus blessant. La culpabilité, quelle belle arme. Elle ronge les sangs et les esprits, rendant fou le ou la coupable...
Un bruit de verre brisé, suivit d’un hurlement de rage. Il entendit distinctement un « merde ! » avant un bruit de grincement et un « pouf » sonores. Cyd s’était donc affalé de dépit dans son fauteuil ?
« Hé bien, cher Capitaine, on a du regret ? »
Silk aimait ça. La torture. Morale, mentale, physique. Qu’il soient victime ou coupable, tous y auraient droit. Tous. Aujourd’hui, deux personnes en avaient fait les frais à cause de lui. Une victime et son coupable.
Le double de Mortemain disparu dans un nuage violacé, sa dernière expression de victoire figée dans l’air.

Soda se dirigeait d’un pas assuré vers la taverne. La tension trop palpable au navire la mettait absolument mal à l’aise. Avec un peu de chance, Isaak serait sur place, prêt à la réconforter...
Elle passa près des charrettes en marchant. Deux roublards, comme elle, discutaient. Son œil entrainé repéra des étoffes Brâkmarienne, de couleurs rouges et noires.
- J’adore les pendaisons, c’est tellement typique.
- Il a été pendu pour quoi au fait ?
L’autre le regarda et éclata de rire.
- Depuis quand il faut une raison pour pendre à Brâkmar ?
Il se marra.
- Ouai, si ça se trouve, il s’est juste mouché devant un garde, ce sale gosse !
Son collègue suivis son rire moqueur. Alors qu’elle allait passer, elle perçut des éclats brillants et sauta immediatement sur le coté. Il y eu une sorte de gargouillis, puis Soda regarda ce qui s’était passé.
Sortis de l’ombre, un couple eniripsa venait de refroidir les deux Brâkmariens hilares. L’un comme l’autre ont des yeux brillants. L’homme porte un casque rouge et une cape Brâkmarienne. Sur son épée huilée, le sang refuse de s’accrocher et tombe entièrement au sol. Sa collègue a coupé la trachée de sa victime à coup de deux dague d’acier trempé. Leurs yeux reflète une envie de vengeance. Tous deux la fixent du regard. L’homme la pointa du bout de l’épée.
- Dit du mal de Albynn et je te tue.
Soda se leva doucement.
- Je n’ai pas de raison de dire du mal de notre défunt médecin d’équipage.
- Ha. Vous êtes des Kwaks.
La roublarde les jaugea à vue. Apparemment pas très fort pour les attaques de front. Mais expert en attaque furtives ou ruses. Des Eniripsa à vocation Sramiennes ?
L’un et l’autre rangèrent leur armes. Vu de plus près, Soda put voir qu’ils étaient mal en point. Le casque et la cape de l’homme sont déchirés. Ses habits présentent de grandes balafres, il a pris un coup sur le crane qui l’oblige à fermer l’œil, faute d’y recevoir du sang. Il cache tout ses cheveux dans son casque, et a la peau mat, très foncée. La demoiselle est tout son contraire. Elle lui faisait penser à la seconde, Blanche : peau et cheveux couleurs laitlait, cachés sous le chapeau pointus, une cape maronne déchirée en deux. Elle boitille. Elle baissa la tete vers sa main. Serrant le poing comme une damnée, elle tient un morceau de tissus vert clair froissé et quelques cheveux blancs. Elle se mit à sangloter doucement, et l’homme vint la serrer dans ses bras.
- Silk le payera, Maure. Je te l’ai promis.
Soda considéra le couple d’un air presque affligé.
- Et qui êtes vous ?
- Arsen et Maure Körudo. Nous étions les parents d’Albynn.
- Ho. Donc vous savez qu’il est mort dans la lave...
D’un mouvement sec, l’homme releva la tête. Son regard brulait de rage.
- C’est ça, moquez-vous aussi. Vous avez déjà l’air antipathique, pour une amie d’Albynn.
- Me moquer ? Qu’est ce que vous racontez ?
L’eniripsa raffermis sa prise sur sa compagne. Au sol, les deux cadavres souillaient la terre de leur sang Brâkmarien.
- Vous savez qu’il est mort pendu, ne me parlez donc pas de lave.
- Pendu !?
Sous son masque, la roublarde ouvrit grand les yeux. Qu’est-ce qu’ils racontaient ? Cyd avait été catégorique, pourtant.
Bien trop catégorique, en effet. De plus, le capitaine semblait bien moins préoccupé par sa mécanique qu’auparavant. Il se contentais d’observer tout l’équipage à tout bout de champ, d’un air presque... Roublard.
- Expliquez-vous.
L’eniripsa du nom d’Arsen lache sa compagne, en la regardant dans les yeux. Plus tranquile, la dame alla s’occuper des deux cadavres.
- Silk Mortemain est un roublard Brâkmarien. C’était aussi notre chef de guilde Hier, il a rammené Albynn comme prisonnier. Il sait que nous tenons à lui, et il n’a rien dit. Lorsque nous nous en somme apperçut, on lui as demandé des comptes, bien sur. Il a dit qu’il se fichait de ce qu’on pensait, et qu’il allait le livrer à Brâkmar. On sais qu’il a été recherché pour des accusations bidons. Il était donc évidant qu’il allait se faire lyncher. Les Brâkmariens ne sont pas pour la Justice, ils ne se soucieraient meme pas de revoir le procès truqué d’Astrub.
Il entreprit de nettoyer son arme souillée. Les gouttes n’accrochaient pas facilement à l’huile recouvrant la lame. Un coup de chiffon suffit à retirer le sang restant.
- On a voulu discuter calmement. Il n’a rien voulu entendre, alors on a essayé la force. Il nous a laissé dans le caniveau comme des bouftouts morts. On a fini par revenir, mais trop tard. On a juste eu le temps de le voir au gibet. Silk, cet enfoiré, riait à coté. Il a toujours aimé faire souffrir. Ca été pire quand il nous as vu. Il jubilait.
La demoiselle revint, son arme nette aussi. Un peu de fumée âcre s’élavait de sa cape, qui avait dû trainer dans un foyer. La fumée noirâtre traine au sol tellement elle est lourde de cochonneries. Le rouquin soupira.
- Ils l’ont descendu. On a couru, mais les Brakmarien se sont précipités comme des malades. On a juste eu la capacité d’attraper un morceau de son haut partant en lambeau et Maure avait réussi à saisir une touffe de cheveux. Mais ils ont sorti les couteaux et... Il n’est rien resté du corps après leurs jeux.
La mère prit parole, doucement.
- Et cet enflure de Mortemain riait, riait, encore et encore. Et on va lui faire payer, à lui et au salopard qui l’a livré.
Soda les regarda, son regard perçant à travers son masque chercha une race de mensonge. Elle ne vit rien d’autre qu’un couple ivre de rage et de douleur.
- Et qui serait le, ou la livreuse ?
- Silk nous l’a marmonné, rien que pour le plaisir de nous savoir en train de nous battre contre son ancien client, je suppose.
Arsen fixa la roublarde d’un air très franc et sérieux.
- Il s’appel Cyd.


Naora sifflait. Quelle belle journée pour la pêche. Il regarda sa belle canne à pêche, toujours en l’état neuf. Puis il fixa l’eau sombre, clapotant avec le vent.
[...]

CHOIX 24


CHOIX 25
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Créé le 30/10/12 é 04:02
Derniére modification le 01/11/12 é 01:03
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