Wakfu

[BG] Albinos, porteur de poisse. - Les Carnets Nombre d'abonnés4 abonnés

Par Albynn
Les contes du vieil Enutrof -> Les histoires au coin du feu
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« Pensées, extrait d’un journal »

[....] Pourquoi suis-je rejeté ? Je suis si différent à leurs yeux ? J’ai pourtant l’air comme tout le monde, j’ai tout les membres où il faut, bras, jambes, même mon visage est courant... On me rejette pour des couleurs ? Dans le noir, je suis comme tout les autres enfants, pourtant. Personne ne veut jouer avec moi. Je ne suis pas pestiféré, pourtant. Ils m’appellent « sans amis ». Ils veulent même pas me connaitre, ils me refusent avant. Pourquoi ces préjugé ? Juste une apparence. C’est injuste. Personne pour m’aider. Mêmem mes parents m’ont oublié. Je vit à l’orphelinat du village. J’espère qu’en restant dans mon coin, je ne gênerais personne, qu’ils me laisserons tranquille. Pourquoi ils viennent me chercher, juste pour m’embêter ou me maltraiter ? Je ne leur ai rien fais. Des années que je supporte ca. « Tout seul » « sans amis » « le bizarre » « le maudis »...Combien de sobriquets... Combiens de sots-briquets comme ca ? Ils me traitent d’abrutis, pourtant il y a beaucoup de fois ou je trouve des solutions, alors qu’eux, non. Je ne comprends pas cette haine.... Je ne veux pas la leur rendre, je sais que la haine blesse. Je joue dans mon coin, avec ce que la Nature me donne. Je regarde les insectes. Je construits mes personnages d’histoires avec une simple branche. J’observe les oiseaux, sautillants de branches en branches. Je lis, lorsque que je réussi à trouver un livre.
Il y a une fille qui a bien voulu jouer avec moi. C’est bientôt son anniversaire. Comme je n’ai rien, je lui ai fabriqué une poupée naturelle. J’ai fait avec ce que j’avais. J’ai emprunté le necessaire à la Nature qui nous donne ce dont on a besoin. Les petites araknes noires, avant leur migration je ne sait où, ont acceptées que je leur emprunte leur toile usagées. Pious et oiseau majestueux n’ont pas refusé mon emprunt de plumes sur leur traces ou au pied de leur nid. Le murmures de la rivière m’as fait comprendre que je pouvais utiliser son eau pour laver mes butins, et son argile douce pour assembler les pièces sur l’armature de bois que le plus bel orme m’avait laissé. Cela ne valais pas les poupées du marché, mais je n’avait pas un sous, et je l’ai fait avec mon cœur. J’ai voulu lui offrir à part, connaissant d’avance les réaction de l’entourage si cela venait de moi. Je crois qu’elle l’as bien aimée. Elle la gardais souvent sur elle, sans jamais la montrer, connaissant comme moi les réaction des autres. Elle était gentille, et douce avec moi. Elle me disait, chaque fois qu’on se voyait pour jouer, que je ne devais pas garder ma rancune, m’en débarrasser, car sinon je finirais par ressembler à ces bourreaux que je n’aime pas.
Elle est tombée malade. En parlant avec le ruisseau, j’avais vu des ces étranges poissons parfois ronds, avec des pics, qui crachent une substance toxique. Ses copains de jeux pensaient s’en servir comme projecteur à eau, tel un réservoir. Le réservoir toxique n’était pas vide. En se faisant asperger, riante, elle en a avalé. Je suis venu près de chez elle, espérant voir par la fenêtre depuis le fond du jardin. Ils ont trouvé la poupée sous sa tunique. Ils m’ont vu à la fenêtre. Je l’avais donc maudite. J’ai essayer de leur dire que je connaissais le remède, mais il fallait que je la voie, pour savoir quelle quantité elle en avait avalé.
Son frère a explosé.
Il a traversé la distance entre la porte d’entrée et à atteris deux mètres derrière moi en me lançant un coup de pied monstrueux. Fulgurance, des sacrieurs. J’ai mal. Ils ne veulent pas que j’approche. Elle va mourir. Le poison est rapide. Je veux pas qu’elle meurt. La famille barre la porte. Un cra tire une flèche, elle atteris devant mes pieds. J’ai peur pour moi, et pour elle. On peux encor la sauver. Le frère m’attrape le col à l’arrière et m’envois valdinguer. Il me dis de me barrer. Je veux pas avant d’aider la jeune sacri. Je regarde, presque en pleurant, la famille qui se disent entre eux que je fais les « larmes de crocodailles » pour les attendrirent et les endormir. J’ai vraiment envie de pleurer. Le frère, que j’oublie, derière moi, me fais une entaille au bras. Le sang blanc coule le long de la dague qu’il tiens à la mains. J’en lache les algues soignante que j’ammenais pour elle. Ca fait mal. D’un air de haine, il garde sa dague blanche de sang, en m’ordonnant de partir, ou de mourir. J’essaye de lui faire comprendre que ces algues peuvent soigner sa sœur. Ne me croyant pas, il shoote dedans, d’un pied de sacri bien entrainé. Le paquet d’algue vole droit dans un feu entretenu. Je cours, essayant d’éteindre le feu. Il faut les lui donner tout de suite, je n’aurais pas le temps d’aller en chercher d’autre, il sera trop tard. Une flèche enflammée vient à nouveau se planter à mes pieds, je tombe sur les fesses. Les archers sont en joue, prêt à m’embrocher. Pourquoi ils ne comprennent pas, elle va mourir... Il faut l’aider....Aidez là, arreter de vous concentrer sur moi, elle va mourir... Un paquet me percute soudainement. Ils m’ont envoyé la poupée soi-disante « maudite », en m’ordonnant de partir avec si je voulais vraiment qu’elle guerisse. Pourquoi ils ne peuvent pas comprendre.... C’est pas moi, c’est le poison.... Pourquoi....
Je tourne les yeux vers le feu, embués de larmes. C’est fini...les algues ont brulés dans le feu.... Je regarde la poupée, et une goute s’y écrase. Je pleure comme le gamin de huit ans que je suis. Je ne veux pas qu’elle meure. La flèche de feu continuent de bruler, brulant les cendres des algues déjà cramées. J’entends un hurlement déchirant. La famille rentre rapidement, voir l’origine des cris. Le frère regarde la maison. J’en profite pour fuir, en tenant mon bras blessé. Le sang blanc me coule le long du bras, partant de la coupure nette, sous l’épaule, réchauffant mon coude à nu avant de goutter à terre. C’est fini, elle est morte. Et moi aussi si je reste là.
« Oublie toujours la haine que tu as, sinon tu finira comme ceux que tu hais. »
J’ai pas le choix. Je suis maintenant seul, en vadrouille. Pas le choix. Si je ne veux pas finir comme eux, je doit oublier tout sentiments. Juste penser à survivre. Plus de larmes, plus de joies, plus de haine. Juste la survie. Adieu, sentiments.
Adieu, orphelinat.
J’ai enterré mes sentiments avec la poupée, là ou j’ai joué avec elle la première fois. Il me reste juste à survivre. Plus qu’un mot dans ma vie. Vivre.
Je suis seul avec un mot. J’essuie de la manche les dernières larmes de ma vie et part.
Odieux.
Aux dieux qui m’ont maudis.
Adieu.
Je vivrais sans but, ni sentiment.
Cœur de pierre, plus froid que le marbre.
Je vous hais, mais j’ai déjà oublié ce que ca veut dire.
Pour sa mémoire.
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Derniére modification le 02/03/13 é 10:45
Liste des principales mises é jour :
30/10/12 - Ajout d'images, ajout de six nouveaux paragraphes
06/12/12 - Ajout du journal actuel (page 12)
4 commentaires :
Albynn [Memoria Cataria]724Hors ligne
26/04/2012 (23:52)
J'ai tué personne, haha XD Il a juste renoncé aux sentiments, pour se proteger lui même. mais dès qu'il est arrivé à Bonta, ça a commencé à revenir, hein!
Je crois que je ferais un autre carnet pour le autres pages, plutôt ^^

sinon, merci beaucoup du compliment :p
doflix [Les Chevaliers du Chaos]1287Hors ligne
24/04/2012 (18:24)
Bwaaaa c'est trop triiiste :'(
Comment oses tu tuer tes personnages aussi jeunes snif!

Bon sans rire c'est vraiment excellent pour l'instant ^^ je sens que je vais encore devoir m'abbonner a un carnet :')
En plus...200 pages word! Wouhou! plein de lecture :3
Albynn [Memoria Cataria]724Hors ligne
21/04/2012 (10:17)
*lui tend un mouchoir*
Merci, c'est gentil! ^^
Pleure pas trop, tu vas te noyer!
(PS: quand on a connu le rejet on décrit mieux le ressentis, mais bon je vais pas étaler ma vie ici hein!)
Xenyter (Éditeur)1124Hors ligne
21/04/2012 (10:08)
Je n'ai jamais lu quelque chose d'aussi triste... C'est vraiment super beau.
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